VEGETAL HABITAT Immobilier est une agence immobilière indépendante située à Revel, membre de la FNAIM et du Club de Veille Immobilier (en partenariat avec la CCI de Toulouse).

Le métier d’agent immobilier requiert de réelles compétences juridiques, techniques et commerciales, qui sont mises à votre service.

Vendre, acheter, un bien immobilier devient de plus en plus complexe et nécessite l’intervention et l’expertise d’un véritable professionnel.

C’est pourquoi, l’agence VEGETAL HABITAT Immobilier vous propose un service complet et efficace dans le cadre de l’achat, la vente ou l’estimation de maison, villa, terrain, appartement, immeuble de rapport, programme VEFA, ferme, propriété de caractère...

Membre de la première organisation professionnelle de l’immobilier en France (la FNAIM), VEGETAL HABITAT Immobilier dispose ainsi de moyens supplémentaires pour vendre votre bien et vous apporter un véritable label de qualité.
Nous sommes prêts à répondre à vos attentes sur les secteurs : Lauragais ( Revel, Castelnaudary,Villefranche de Lauragais ), Nord ouest toulousain (Blagnac, Grenade) et piémont Pyrénéen ( Bagnères de Luchon).
Afin d’optimiser vos chances d’acheter ou de vendre dans les meilleures conditions, vous bénéficierez:

  • D’une stratégie commerciale intensive via internet, en collaboration avec Se Loger ( 1er portail immobilier français) et Belles Demeures.
  • D’une parfaite connaissance du secteur géographique et du marché de l’immobilier.
  • D’un fichier vendeurs et acquéreurs .
  • D’un réseau relationnel : partenariats bancaires, experts, courtiers, professionnels du bâtiment, promoteurs immobiliers, notaires, spécialistes de l’éco-construction (maisons à ossature bois, toitures végétalisées, piscines écologiques, panneaux photovoltaïques) ; dans le but de vous apporter un service supplémentaire et une alternative écologique.

Si vous ne trouvez pas sur le site le bien qui vous correspond, n’hésitez pas à nous contacter. Nous mettrons tout en œuvre afin de vous permettre de réaliser votre projet.
Votre agence vous accueille dans une ambiance chaleureuse du lundi au vendredi de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. Le samedi matin sur RDV.

vendredi 17 décembre 2010

HAUTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE


La Haute Qualité Environnementale, ou HQE est un concept environnemental du début des années 1990 qui a donné lieu à la mise en place d'une certification "NF Ouvrage Démarche HQE" par l'AFNOR inspirée du label Haute Performance Énergétique, HPE, auquel il ajoute une dimension sanitaire, hydrologique et végétale. La démarche  qualité pour l'obtention de la certification peut être effectuée par l'Association HQE, association française reconnue d'utilité publique en 2004.
La notion de développement durable est inventée au milieu des années 1980; en particulier pendant le 1er sommet de la terre en 1972 à Stockholm. La "Haute Qualité Environnementale" n'est pas un ensemble de normes, mais un ensemble d'objectifs posés au moment de la conception.

LES PRINCIPES HQE

La Haute Qualité Environnementale est définie en fonction du "coût global" comprenant le bilan énergétique, les cycles d'entretien et de renouvellement.
Deux principes sous-tendent l'approche HQE:
1.
La construction, l'entretien et l'usage de tout bâtiment induisent un impact sur l'environnement, et donc un coût global, que la HQE tentera de réduire ou compenser, au-delà de ce que demande la loi (pour au moins 7 cibles sur 14) et en visant la performance maximale (pour au moins trois cibles dites "prioritaires"). L'économie d'un projet de construction HQE est donc appréhendée sous l'angle du coût global; elle tient compte à la fois de l'investissement et du fonctionnement.
2
. Le principe des cibles est lié à la démarche qualité; la cible est atteinte si dans le domaine concerné, le niveau relatif de performance est égal à celui du meilleur projet connu au même moment. Après de longs débats, l'association HQE a admis que toutes les cibles pouvaient ne pas être traitées en visant le maximum de performance, ce qui aurait, pour des raisons de coût initial, mis la HQE hors de portée des petits budgets.
La démarche peut et doit être adaptée à chaque projet dès la conception, en étudiant soigneusement le choix du lieu. Il est nécessaire de travailler avec un écologue et pourquoi pas avec un sociopsychologue, car la HQE s'intéresse aux besoins et fonctions du Vivant, s'appuie sur la biodiversité, et doit intégrer les atouts et contraintes liés au contexte (dont le contexte humain, social, etc...); autant d'éléments qui varient toujours selon le lieu l'époque et les caractéristiques du projet. Certains effets de seuils et d'échelle sont plus facilement atteints à l'échelle de quartiers qui peuvent être urbanisés en suivant ces principes, avec des modalités variant selon l'échelle d'action considérée (voir les notions d'écoquartiers, écovillage, ou encore écoville utilisée en Chine).

Les 14 cibles:

Cibles d'écoconstruction
* 1
. Relations harmonieuses du bâtiment avec son environnement  immédiat
* 2
. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
* 3
. Chantier à faible impact environnemental. Cibles d'éco-gestion
* 4
. Gestion de l'énergie
* 5
. Gestion de l'eau
* 6
. Gestion des déchets d'activités
* 7
. Maintenance - Pérennité des performances environnementales

Cibles de Confort
* 8
. Confort hygrothermique
* 9
. Confort acoustique
* 10
Confort visuel
* 11
. Confort olfactif

Cibles de santé
* 12
. Qualité sanitaire des espaces
* 13
. Qualité sanitaire de l'air
* 14
. Qualité sanitaire de l'eau

Eco Construction
1. La relation du bâtiment avec son environnement immédiat.
Il s’agit de rechercher le meilleur compromis entre l’intégration dans le site, la qualité d’usage, la qualité environnementale et les attentes du Maître d’ouvrage en répondant aux règles de constructibilité. L’analyse et l’évaluation réalisées en amont détermineront les opportunités et les contraintes du terrain et du site (topographie, nature du sol, vue, vents, ensoleillement, respects des riverains, …) à prendre en compte afin de répondre au mieux à ces exigences.

2. Le choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction.
Le choix des matériaux à faible impact environnemental relève de l’organisation interne du constructeur qui doit sélectionner des produits et matériaux compatibles avec les contraintes d’usage (par leur nature, leur utilisation et leur coût), de durabilité, de sécurité, de santé. Les matériaux fabriqués localement à partir d’une matière première locale sont valorisés ainsi que l’utilisation du bois.

3. Un chantier à faibles nuisances.
Avec la notion de "chantiers verts", des mesures sont appliquées visant à réduire les nuisances sonores dues notamment aux matériels de chantiers, limiter la pollution de l’air (brûlage sauvage, salissures, poussières) par des pratiques telles que le nettoyage du chantier à des étapes clés, l’arrosage des zones chantier par temps sec, le tronçonnage à l’eau pour les découpes, …, limiter les perturbations du trafic, gérer la non pollution des sols, etc. Il s’agit également de favoriser la gestion des déchets, et notamment à la source, en limitant les emballages, en généralisant le pré calpinage, en favorisant le tri sélectif, …

Eco gestion
4
. La gestion de l’énergie. Limiter les consommations d’énergie afin de maîtriser les impacts environnementaux demande un effort significatif par rapport à la RT2005 (niveau HPE minimum soit - 10% par rapport à la RT 2005). La limitation des déperditions, la prise en compte de l’énergie passive (orientation favorable des maisons), le recours aux énergies renouvelables, le choix d’installations efficaces et peu polluantes et un souci de réduction des charges de fonctionnement contribuent à atteindre les objectifs de cette cible.
5
. La gestion de l’eau. Réduire la consommation d’eau consiste, par exemple, à mettre enoeuvre des robinets limitateurs de débit et favoriser la récupération des eaux pluviales pour des usages appropriés. Il convient également de répondre à la gestion des eaux pluviales de la parcelle notamment par la mise en place d’une rétention ou d’une récupération des eaux pluviales pour un usage extérieur au bâtiment.
6. La gestion des déchets d’activité. Il s’agit de favoriser le tri sélectif des déchets ménagers et de favoriser le compostage des déchets verts.
7
. Gestion de l’entretien et de la maintenance. La maison et ses équipements doivent être conçus pour faciliter le nettoyage et l’entretien (accès aisés, choix de matériaux) tout entenant compte du maintien des performances de l’ouvrage (Gestion Technique du Bâtiment).

Confort
8. Le confort hygrothermique.
Les choix constructifs et les systèmes mis en oeuvre doivent permettre d’assurer le confort des utilisateurs en toute saison. Les protections solaires, les équipements permettant la sur-ventilation nocturne, la limitation des effets de parois froides sont des choix optionnels pouvant être retenus pour répondre aux exigences.
9. Le confort acoustique.
Des choix architecturaux et d’emplacements des équipements doivent permettre d’éviter les éventuelles nuisances sonores en fonction de l’affectation des locaux (bruits des équipements de chauffage, de robinetterie, de ventilation, etc.).
10. Le confort visuel.
Pour un meilleur confort des utilisateurs, l’éclairage naturel est privilégié et les sources d’éclairage artificiel doivent concilier maîtrise des consommations d’énergie et confort.
11. Le confort olfactif.
La conception architecturale et technique (par exemple, filtration de l’air soufflé en VMC double flux), et une ventilation efficace permettent de maîtriser les sources d’odeurs désagréables et de réduire les risques de nuisances olfactives désagréables et de réduire les risques de nuisances olfactives dans la maison.

Santé
12
. La qualité sanitaire des espaces.  
Il s’agit de créer les conditions d’hygiène nécessaire pour éviter les remontées d’humidité et le développement de micro-organismes dans les pièces sensibles telles que les cuisines, les salles d’eau, les toilettes. La limitation des nuisances électromagnétiques est également prise en compte
13. La qualité sanitaire de l’air.
Radon, émissions de fibres et de particules, traitement des bois, ventilation, colles, peintures, moquettes, etc., sont autant de sources de pollution qui nécessitent de prendre des dispositions préventives permettant de les maîtriser (choix des produits, choix des filtres pour la ventilation, position de la prise d’air neuf, etc.).
14
. La qualité de l’eau.
Il s’agit de prévenir tout risque de brûlure, de légionellose, et de maintenir la qualité de l’eau par une conception, une mise en oeuvre et une mise en service du réseau de distribution à l’intérieur des maisons. Cet objectif prend en compte la nature des canalisations, le schéma d’organisation des installations, etc.

Pour respecter la « Démarche HQE », le bâtiment doit atteindre au minimum :
* 3 cibles au niveau très performant (minimum)
* 4 cibles au niveau performant (minimum)
* 7 cibles au niveau de base (minimum)


Une 15e cible ?
La démarche HQE contient seulement 14 cibles, cependant, l'idée d'une 15e cible complémentaire autour des problématiques de biodiversité est apparue. En particulier dans les bâtiments respectant la norme HQE la volonté de biodiversité est omniprésente.
Pistes d'amélioration et de réflexion :
- Choix du lieu d'implantation :
Ce choix échappe généralement à l'architecte, voire au prescripteur. On peut regretter que certains sites à vocation HQE soient éloigné des réseaux de transport en commun, construits en zone inondable ou qu'ils contribuent à fragmenter les écosystèmes. Comment encourager le maître d'ouvrage à localiser de manière écologiquement cohérente le bâti et les infrastructures le desservant, en tenant compte du contexte écologique, paysager, urbain, socioéconomique, et de manière à minimiser les flux, les distances de déplacement (et la consommation d’énergie et les sources de pollutions et nuisances) y afférant ?… Encourager l'intégration très en amont de la HQE à l'échelle des Pays, des Agglomérations, par exemple dans le cadre d’un Agenda 21, d’un SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale en France) est une des pistes développées mi 2007 par le Grenelle de l'environnement (Atelier 1).
- L’intégration du Vivant (faune et flore):
Il est approché pour des raisons esthétiques, mais il est nécessaire pour des raisons éthiques et fonctionnelles (voir quinzième cible HQE). Il est trop souvent limité au végétal. Les équilibres écologiques nécessitent la présence d'une faune minimale. Les pollinisateurs, les insectivores méritent une attention particulière. L'éclairage nocturne ne
doit pas les perturber, etc. Ils devraient trouver place :
o dans le bâti extérieur (enveloppe, cours intérieures, fondations, surplombs, etc, dans un esprit proche du concept de maison-nichoir),
o dans certains espaces tampons, pour certaines espèces (type véranda, jardin d’hiver, dans la mesure du possible planté dans le sol naturel),
o dans certains espaces intérieurs (ex : système d’épuration de l’air, des eaux usées utilisant les plantes comme Phyt'air, les algues, mais aussi les bactéries et d’autres organismes aquatiques), avec les précautions et le suivi qui s'imposent.
o en prévoyant des niches écologiques pour les espèces potentiellement présentes après que l’environnement se sera amélioré et non pour les seules espèces présentes au moment de la réalisation de l’état initial ou du profil environnemental.
- Le développement de fonctions compensatoires et restauratoires:
Ces deux fonctions sont nécessaires à un objectif de « remboursement de la dette écologique ».
o Ceci implique d'inscrire le bâti dans un réseau écologique fonctionnel (maillage de corridors biologiques à créer, restaurer, préserver, puis gérer (gestion écologique et restauratoire, et donc différentiée).
o Le bâtiment et ses occupants ne devraient-ils pas produire plus d’oxygène qu’ils n’en consomment, et rejeter de l’eau et de l’air aussi ou plus propres que ce qu’ils auront prélevé dans le milieu ? Leurs déchets organiques et ceux des espaces verts ne devraient-ils pas systématiquement contribuer à restaurer les écosystèmes (quand cela ne pose pas de problème sanitaires) ?
o Des niches écologiques compensatoires pourraient tendre à effacer l’empreinte écologique des aménagements et de leur fonctionnement.
oLa mesure de l’empreinte écologique, qui est nécessaire à l'évaluation de la dette écologique.

http://www.immobilier-vegetal-habitat.fr/index.php

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